L’Église Notre-Dame de Saubion daterait du XVe siècle et qu’il n’y avait qu’une seule église pour Saint-Vincent-de-Tyrosse et Saubion.
Les éléments de construction plus anciens, reconnus dans le mur sud de l’édifice actuel, la façade occidentale et le mur nord, pourraient provenir d’une chapelle antérieure. Deux visites pastorales, celle de 1740 et celle de 1748, précisent le bon état de la voûte du sanctuaire, « peinte de figures gothiques », l’existence de vitraux et d’un autel, mais aussi l’urgence des réparations que nécessitaient la tour et son clocher de charpente. Il fallut attendre 1769 pour que le jurat mît les travaux aux enchères. La communauté ne pouvant payer les 70 livres demandées, offrit pour paiement une pièce de terre de trois arpents et demi, plantée pauvrement de thuyas et de marais. Des aménagements furent effectués après le Concordat, à partir de 1806 : couverture de l’église, du clocher et de la sacristie, et travaux d’aménagement intérieurs : on apprend notamment que 128 m² de lambris couvrant la nef furent peints d’un ciel bleu étoilé. En 1844, fut placé un tabernacle gothique en pierre et des anges adorateurs en plâtre, puis, en 1854, un maître-autel de style gothique, ainsi qu’une chaire à prêcher et un décor peint.
L’église devint, en 1864, une succursale de Saint-Vincent-de-Tyrosse. Deux campagnes de travaux importantes se succédèrent, la première entre 1888 et 1893 sous la direction de l’architecte départemental Maumon, puis entre 1903-1904 sous celle de l’architecte Cazalis, de Biarritz. Le clocher fut alors couvert d’ardoises, cinq baies de style gothique furent percées dans la nef qui fut voûtée en briques creuses, les enduits furent refaits, un nouveau carrelage posé, enfin, en 1912, la fabrique recourut au talent du peintre Leduc, de Bordeaux. La dernière campagne de restauration remonte à 1980 : elle fut dirigée par l’architecte des Bâtiments de France, Cheynel. Lors de l’enlèvement du dallage du chœur, on découvrit un caveau en pierre de taille, qui servait de « pourrissoir ». Les ossements et les quelques bijoux trouvés n’ont pas permis de préciser les dates de l’édifice.
L’église est construite à proximité de deux fontaines, consacrées l’une à saint Roch dont cette fontaine est réputée pour guérir les maladies de peau (eczéma, psoriasis, zona, petites plaies). En 1900, la statue originelle a été installée à la fontaine et remplacée par une neuve en 1998 😢 (moderniste et dont la fontaine ne coule plus).
L’autre fontaine est consacrée la Vierge (Notre Dame de Saubion) ou la aussi des miracles eurent lieu.










